Extraction!

Messages : 5 Date d'inscription : 10/05/2014

Juste avant de descendre du toit, je me disais que ce serait facile de me rendre au parc, euh au point d'extraction! Mais je n'avais pas penser que ma fuite serait moins aisée car j'avais certes éliminée les gardes du périmètre extérieur, mais pas ceux de l'intérieur du bâtiment.

La situation se corse désormais que je suis en bas du toit je les entends se presser sur mes talons. Le parc est à dix minutes de marche mais en courant j'y serais bien plus vite. Toutefois, je ne peux pas me permettre de les laisser me suivre jusqu'au point de rendez-vous.

Fort probable, que Ioann apporte avec lui son lot de poursuivants. Si je ne sèment pas rapidement les miens ou ne les induit pas en erreur, je serais obliger de les éliminer, avec ceux de Ioann aussi. Nous sommes bon ensemble mais il y a des limites au nombre de gens que deux tueurs à gages peuvent éliminer. Le terrain ne me le permet pas, surtout au parc. Il y a trop de passants et il en auras encore plus puisque, tout son personnel fait un boucan de l'enfer!

L'attention est trop tournée vers eux dans le secteur. Impossible pour moins de les abattre sans faire arriver la police. J'entrevois dans le lointain, les premiers arbres, c'est ma seule chance de faire diversion. Pour une fois, mon matériel de surplus me servira a autre chose que d'entendre Ioann râler un truc comme: «Moi, tout ce dont j'ai besoin c'est mon gros canon!»

Je ne suis pas d'humeur pour ça de toute façon! Le DSR-1, même en étant un fusil de précision léger, commence à me peser sur les épaules. J'entends alors, une première détonation et un sifflement près de mon oreille droite. Je me laisse tomber sur le sol dans ma course et glisse ainsi jusque derrière une camionnette.

J'ouvre la fermeture à glissière de mon sac de transport et détache de ma veste tactique trois charges de C4 de la taille, d'une grenade, que je lance dans le sac. Je referme en vitesse le sac et je me lève d'un coup et fait la jeune fille effrayée, qui acculer leur lance son sac pour se débarrasser du poids mort de son arme.

Le premier homme, le plus rapide, le reçoit en pleine poire! J'ai bien lancé, il trébuche et s'affale sur le sol. Tous les autres qui le suivait s'arrêtent alors pour l'aider à se remettre sur pied. Il leur crie de le laisser là et les hommes désemparés ne sachant pas trop comment prendre l'ordre, se regarde les uns et les autres.

En ce qui me concerne je ne me suis pas éloigner de plus de cent mètres et je les regarde avec un demi-sourire, une manette beige de la grosseur d'un cellulaire dans la main. Les hommes ont soudain un regard pour le sac noir sur le sol et leur yeux deviennent grands, lorsque je leur pointe ma manette. Soudain, les jérémiades de leur patron deviennent le cadet de leur soucis! Sans perdre une seconde de plus, je me retourne et déclenche l'interrupteur de la manette trois fois.

Pour la suite, disons simplement, que le C4 est vraiment un explosif dense. La camionnette c'est enflammée elle aussi. Voilà pour la diversion et les rares témoins auront vu une jeune fille terrifiée lancer son sac, car poursuivie par des hommes armés. La police ne se poseras pas plus de questions surtout dans cette ville.

Lorsque je m'enfonce enfin dans les buissons du parc, j'entends les premières sirènes de police au loin. Mais je suis déjà loin. Le plan était simple, il me suffisait de fuir mes poursuivant de les perdre ou les éliminer. Comme ont dit: «Check!»

Ensuite, rejoindre le parc sans être suivie: «Check!» Trouver la planque de vêtements et l'étui de guitare dans lequel planquer mon matériel. Je regarde le haut des arbres pour repérer le cordon jaune que j'ai attacher plus tôt.
Dès que je le trouve, je l'empoigne et tire d'un bon coup. Un sac de plastique tombe sur sol accompagner d'un étui de guitare, qui ne me sert désormais plus à rien. Je me change en vitesse et remballe mes vêtements sombre et veste tactique dans le sac de plastique que je place ensuite dans l'étui.

Après cinq minutes d'observation, je m'extirpe tant bien que mal des buissons et rejoint le sentier de gravier qui se dirige vers la fontaine centrale du parc. Comme prévu je m'installe à un banc de parc, et je sort une bouteille de boisson gazeuse que j'ouvre et sirote en attendant Ioann. Avec, un soupir, je me souviens que je dois aussi ouvrir un paquet de saucisses à hot-dogs, pour montrer à Ioann que je ne suis pas suivie.

Je ne devrais pas me familiariser avec ça en fait, les hot-dogs composent à eux seuls 50% de mon alimentation habituelle. J'espère qu'il ne traîneras pas une pléthore de poursuivants avec lui.

Songeuse, je pense déjà en avance ce que je vais devoir lui dire pour expliquer que j'ai dû utiliser deux kilos de C4 pour faire diversion. Sa promet d'être un pénible moment que celui-là.

Je soupir une seconde fois lorsque je vois l'heure qu'il est, je suis en retard sur le timing prévu au départ. Je sais qu'il ne me laissera pas ici, mais je suis certaine qu'il me parleras de ça aussi...

En attendant, autant ne pas baisser ma garde juste au cas où j'aurais des gens à ma poursuite. Je vérifie rapidement, si je sent toujours le manche de mon couteau de combat accrocher à mon avant bras gauche. Je me dois de vérifier, bien qu'il soit dissimuler sous la manche trois quarts de mon débardeur, je ne peux pas être trop prudente.

Mon H&K USP, est bien caler dans le creux de mes reins, faute de meilleur endroit pour le mettre. J'aurais aimer avoir un holster mais le déguisement que je porte aurait été éventé, à cause du renflement que cela aurait causé. Un professionnel le verrais tout de suite.